jeudi 25 décembre 2008

Il n'existe pas...

Alors pour noël, j'ai eu (oui, parce que je suis un blogueur underground qui va à contre-courant des phénomènes de masse...):
  • De Mal En Pis d'Alex Robinson, que je vous obligerai tous à lire une fois que je l'aurais fini
  • Persepolis de Marjane Satrapi, la BD pas le film...
  • ... UN SUPER PORTE CRAYON BATMAAAAAN!!!!
(pas de CD cette année...)




Sinan...

Ça y est. J'ai atteint un état léthargique. C'est la première fois que j'emploie ce mot sur ce blog. Il était temps, il aura fallu attendre 3 mois, pas que j'étais vraiment occupé avant mais...
Tout ça pour dire que je fous absolument rien de mes vacances. Je suis comme "coincé" chez moi. Faut dire qu'en cette période festive, la ville regorge d'êtres humains et c'est très mauvais pour ma santé (comme les fruits). Ils sont partout. C'est horrible. Surtout quand ils me dévisagent. Bon, ce n'est pas un énième article sur mon agoraphobie donc je vais pas m'étendre là-dessus plus longtemps... Mais lire un comics écrasé par une tonne de couettes à coté de mon ami Ozymandias (mon radiateur), c'est à peu près l'idée que je me faisais des vacances de noël. Et étant donné que j'en ai pas eu depuis 3 ans, j'apprécie assez.

Sinan, dans les bonne nouvelles, souviens-toi. Et bien... Captain America is back!!! (oui bon en fait pour pas faire un truc genre tiens il est recussité, ils l'ont quand même laissé mort le Steve Rogers, c'est un nouveau mec derrière le masque...) Et en plus il a flingue. oh?

lundi 22 décembre 2008

Joheunnom Nabbeunnom Isanghannom


Après l'excellent A Bittersweet Life que j'avais vu il y a plus de deux ans, je suis allé voir hier le nouveau film de Kim Jee-Woon que j'attendais depuis qu'il a été présenté à Cannes, The Good, The Bad & The Weird donc.
L'histoire en gros, le Mandchourie durant les 30's, un voleur de train récupère une carte menant à un trésor caché, un tueur à gage est engagé pour récupérer cette carte et un chasseur de prime se lance à la poursuite du tueur pour empocher la prime. S'ajoutent au trio, des gangsters coréens, quelques petites frappes chinoises, et l'armée japonaise, tous en quête de la carte... et ça donne une immense course poursuite bordélique mais très jouissive. Un plaisir régressif. Très esthétique. Hilarant. Des scènes de fusillades rythmées, inventives et superbement filmées. Des plans fixes magnifiques. Des personnages principaux tous aussi cools les uns que les autre (Le Bon surtout, le coté je te bute tout ça avec calme, efficacité et style, je kiffe). Ce film est un pur bonheur. En sortant du Navire, j'avais envie de dégainer un fusil et de tirer sur tout ce qui bougeait sur un rayon de 100 mètres. Régressif quoi.
(t'as vu, j'ai mis le titre coréen, ça fait genre...)


Et sinan, il faudrait que je vous raconte ma vie un de ces jours, vous verrez, elle prend des tournures inattendues et passionnantes (l'art du teasing).

mardi 16 décembre 2008

Une histoire d'Adidas...

En fait, tout commença vendredi dernier, en fin de journée. Mes Campus noires à semelle blanche rendaient l'âme et mouraient la gueule grande ouverte devant la station service. En fait, en marchant de travers, mon pied s'est comme planté dans le sol et l'avant de la semelle s'est totalement détaché du reste de la chaussure...

Étant très fidèle en chaussure, je n'ai chez moi aucune paire de rechange. Devant le fait accompli, et ne voulant pas me presser pour trouver "chaussure à mon pied", je décidais alors de prendre temporairement les Stan Smith de mon frangin, le temps des partiels. Blanches, les Stan Smith. Le lendemain, samedi donc, je sortais de chez moi les Stan Smith aux pieds pour réaliser au bout de 20 mètres qu'elles étaient trop petites. Bref, toute la journée durant, je souffris ma race. "Nan, c'est rien! Pense à pépé qui s'est pris des éclats d'obus durant le Vietnam!". Mais là où ce texte devient intéressant (vous allez voir), c'est que je me rendis compte qu'au final les chaussures blanches, c'était pas si mal. Et pire, j'aimais bien.


...
Du coup, je pense que je vais me pencher sur les Superstar qui faisaient les yeux doux à mon portefeuille l'autre jour.


"Au début des années 80, je me souviens des soirées où l'ambiance était chaude et les mecs rentraient Stan Smith au pied..."

samedi 6 décembre 2008

Nouvelles du front...

Au front, il fait très froid. Et j'aime ça.
C'est peut-être à cause de ma couche de graisse hivernale, que j'entretiens toute l'année en fait, mais j'adore quand il fait froid. J'aime attendre mon bus quand il fait 3°C. Me plaindre. Avoir les couilles frigorifiées. Me plaindre. Avoir les mains fourrées au fonds de mes poches (de mon nouveau manteau). Me plaindre. Avoir une écharpe autour du cou. Me plaindre. Marcher dans la rue la tête rentrée dans les épaules. Et me plaindre encore et toujours... Mais ce que j'aime par dessus tout, c'est d'aller en cours, chaque matin, en luttant contre le vent et la tempête, en souffrant ma race, car je sais qu'au bout du périple, il y a la chaleur humaine de Nolwenn et de mes autres petits camarades de classe qui m'attend... nan je déconne. C'est un radiateur qui m'attend. Même pas un être humain. Un radiateur. Au fond de la salle... J'aime ce radiateur.


Sinan, mes révisions, c'est un peu le bordel. Ce qui était assez prévisible en fait, maiiiiiis on finit toujours par être surpris par l'ampleur de la chose. Bref, je garde mon sang-froid (car c'est ce que Superman ferait, lui), je bosse et puis... on verra bien ce que ça va donner.
Et du coup, j'ai plus d'ami, ni de vie sociale... Haha... Euh, disons que là, au moins, j'ai une excuse...

Durant les brefs moments de répit que daigne m'accorder la vie, je me suis maté pour la 153ème fois Akira, l'ultime chef d'œuvre qui a marqué ma jeunesse complexée, je suis en train de finir la lecture d'X-Men: Messiah Complex et je commence celle de Kiki de Montparnasse que j'ai emprunté à la médiathèque. Je vous dirais si c'est bien. Et sinan, pour les vacances, je prévois de me remettre au gribouillage. Enfin, si mes muses veulent bien.

Poutous, chers lecteurs.

mardi 25 novembre 2008

Tommy.

La cécité me guette.

"Alors? Tu sens que ça a bougé un peu ou pas?
- Ben... En fait, la dernière fois que j'avais changé mes lunettes, j'ai pas eu l'impression que ça avait amélioré grand chose... En gros, ça fait deux ans que je vois rien à plus de 7 mètres... Et je trouve ça bizarre...
- Ah... Ben on va voir ça."

"Oui, alors ouvre bien l'œil, tu vas recevoir un petit jet d'air.
- Euh? ah oui je m'en souviens de ce... Aaaargh! (enculé)."


"Ben... En effet, ça a pas mal bougé."

Sans déconner.


(Cet article est moisi... mais je le laisse quand même.)

mardi 18 novembre 2008

T'auras rien, c'est ainsi. C'est pas fait pour les perdants, le paradis.

Alors, depuis le dernier article...

J'ai entamé une carrière de doublure-main pour le septième art, avec plus ou moins de réussite, voire pas du tout. Carrière qui a donc logiquement pris fin le jour même.

Je suis allé au Navire-tout-nouveau-tout-beau-enfin-selon-les-goûts avec Nolwenn pour aller voir... Stella.
J'aime bien, en général, les films que je prévois pas d'aller voir (étant très peu combatif, et pas vraiment difficile, on m'y traine assez facilement devant).Comme j'en attends pas grand chose à chaque fois, le plaisir que procure la vue d'un bon/beau/joli film n'en est que plus grand, en fait. J'ai bien aimé Stella donc. Un peu de naïveté et d'innocence dans ce monde impitoyable... Mais faut quand même que j'arrive à voir ce putain d'Hellboy merde. Et The Visitor aussi...

J'ai traversé des intenses moments de beaufitude avec Florent et un PC:
"Ah, bien joué.
- Nan pas "bien joué", je viens de te mettre un but là! C'est quoi cette attitude de perdant?!! Espèce de lopette!! On est ennemi merde! Traite-moi de connard et d'enculé!!
- Ok... Connard.
- Voilà..."

(du fait que mes victoires soient assez récurrentes et relèvent donc de la routine, je prends pas la peine de les étaler tout le long d'un article, moi)

J'ai enfin lu le tome 11 d'Evangelion (qui est sorti 2 ans après le 10) et je suis fier de vous annoncer qu'après 11 volumes, je commence un peu à comprendre (les Anges, les humains de synthèse, tout ça...).



Et j'écoute en boucle le dernier morceau de Noir Désir.

Et sinan, dans moins d'un mois, c'est les partiels... Haha! Grande Faucheuse, je te regarde droit dans les yeux et je te fais un doigt! HAHA!! (bon ok, je flippe comme un malade...)

lundi 10 novembre 2008

Routine matinale et autre fatalité.


J'ai l'impression que mes malheurs sont les seules choses qui pimentent ma misérable vie.


Ce matin, aux alentours de 7h, comme tous les lundis depuis deux mois, je me lève au son du vibreur de mon portable. Les cheveux hirsutes, les yeux péniblement entrouverts (en fait pour un occidental, ils ont l'air fermé, mais je vais pas m'étendre là-dessus..), je me traine jusqu'à la cuisine pour boire un jus d'orange, puis direction la salle de bain pour aller prendre une douche... Je vous épargne les détails sordides. Un gros quart d'heure plus tard, je ressors avec une peau de bébé toute propre, mes cheveux sont à peine secs et pas encore dénoués, pas grave, comme d'habitude, c'est la brise matinale qui me coiffera (c'est pour entretenir le mythe...). En deux-trois secondes, je choisis judicieusement ce que je vais me mettre aujourd'hui, "Tiens ça fait 5 jours qu'ils m'ont pas vu avec, allez."... Le sentiment du devoir accompli, je me dirige une nouvelle fois vers la cuisine et puis j'ouvre les portes du paradis, en fait le compartiment de l'armoire qui renferme les sucreries, biscuits et autres cochonneries. Mais ce matin là, c'est de cet endroit magique et merveilleux que le malheur arriva. "Mais?!... Y'a plus de cookies?!!"
Mes cookies Hello de Lu truffés de pépites de cacao, comment dire, c'est un peu un rituel matinal qui a lieu aux alentours de 10h, au moment de la pause. Et ce, depuis maintenant un mois. C'est un peu mon oxygène. Ce n'est même plus une envie, c'est devenu un besoin, une nécessité. Sans ces cookies (ou n'importe quoi d'autre en fait, mais actuellement je suis dans ma période cookies), il m'est impossible d'atteindre ce niveau d'attention quasi-permanente et cette vivacité d'esprit de tous les instants qui me caractérisent... Pire, je risque l'hypoglycémie. Alors, tu vois cher lecteur, tu es maintenant en mesure de comprendre la gravité de la situation.
Les bras m'en tombent, à genoux sur le carrelage, je me demande comment j'ai bien pu en arriver là. Puis me vient en tête un terrible flashback. Moi, la veille, devant mon PC, à l'heure du gouter, me goinfrant de cookies. En même temps, il est difficile d'imaginer que cela ait pu arriver autrement...
Alors il est presque 7h30 du matin, où est-ce que je pourrais trouver des cookies?... A priori nulle part. Mais heureusement, mon instinct de survie, et un bref moment de lucidité, me mène jusqu'à la station service en bas de ma rue. HAHA! Encore une fois, mon génie triomphe face à l'adversité. Enfin bref.
Le temps de prendre mon sac, mon iPod, mon portable, un peu de monnaie, d'enfiler mes chaussures, de mettre mes mitaines (feu gants) et de sauter dans la batmobile... j'arrive à la supérette. A l'intérieur, il y a de tout... sauf des cookies. Pas découragé pour autant, je tends mon bras vers un paquet de Petit écolier qui me fait de l'œil. Je regarde le prix, puis compte combien j'ai sur moi, 1,50€...et merde. Finalement, la seule chose à la porté de mon portefeuille, c'est un couple de Kinder Bueno que je me résigne à prendre, puis le tend vers la caissière. Jusqu'à présent obnubilé par cette quête gustative, c'est à ce moment là que je me rend compte de la minabilité de la situation, au moment où la caissière me demande:

- Vous avez pris du carburant? (Me dis pas, espèce de sale obèse, que t'es venu à 7h du mat' dans ma supérette juste pour m'acheter des Kinder Bueno?!!)
- Euh, nan. (Ben... si.)

samedi 8 novembre 2008

Quantum Of Solace.

Alors en fait, le fond blanc, ça me niquait les yeux...

Bon ben Quantum Of Solace... ça m'a rappelé qu'en fait, avant Casino Royale, j'ai jamais été un grand fan des James Bond. Donc, ça se regarde mais c'est pas génial. En gros, James Bond tue et après, il pose les questions. Ah nan en fait il en pose pas. Il tue et c'est tout. Les scènes d'action sont trop banales par rapport à Casino et puis y'a que des poursuites aussi. En voiture, à pied, en bateau de pêche, et en avion... toutes les poursuites imaginables. Sinan à part ça. Y'a le regard super-flippant de Mathieu Amalric. Et sinan, ben y'a rien. Les personnages sont moins bien fouillés que dans le précédent, et le pauvre Daniel Craig (grrrr..) n'a que 10 pauvres lignes de texte. C'est bien dommage tout ça.
Sinan, le truc, c'est qu'on se rend compte qu'en fait y'a un fil rouge qui s'étale sur plusieurs films et que Quantum Of Solace, ça veut dire quelque chose finalement.

Bon, maintenant, il faudrait que j'aille m'émerveiller avec Hellboy. Et puis bonne nouvelle, Le Navire rouvre le 14. J'espère qu'ils passeront The Visitor.


A part ça, qu'est-ce que je raconte de beau...
Ce matin, je suis parti à la recherche d'un pull gris identique à celui que j'ai déjà... afin de le racheter (oui bon je me serais peut-être permis de prendre une couleur différente...). Et puis, cruelle désillusion, je ne l'ai pas trouvé.
Nan mais ça doit être un signe d'une entité supérieure genre n'achètes pas de nouveaux vêtements, ça sert à rien.

J'ai décidé de suivre les conseils de cette entité quelle qu'elle soit. Enfin, durant un certains temps...

mercredi 5 novembre 2008

Episode IV: A New Hope.


"Nan mais ça fait chier, quel pays on va pouvoir détester maintenant?!" (ben... les chinois).

Aujourd'hui, c'était bizarre. Le monde venait de changer et sortait enfin de sa morosité, comme ça, du jour au lendemain. Devant ma télé, du fond de mon canapé, j'ai trouvé ça assez merveilleux. Comme si l'humanité venait de retrouver un peu d'espoir. Et ça, c'est beau quand même...

Nan mais à part ça, je crois pas en la politique... donc. Mais je trouve que symboliquement, c'est beau putain...

samedi 1 novembre 2008

I've Seen Enough.





jeudi 30 octobre 2008

Stratégie d'échec.

Bon ben il a encore plu aujourd'hui. C'est déprimant. Quand je sors de chez moi, mes chaussures trouées à la semelle prennent l'eau au bout de 50 mètres, mes chaussettes blanches deviennent grises, et quand je les enlève, mes orteils ont viré au bleu voire gris. Oui, je pense qu'il va falloir amputer...
Je devrais bosser mais j'y arrive pas, ça me stresse, ce temps me fait perdre toute motivation, du coup je passe mes journées à m'emmerder tout seul comme un rat crevé. Déprimant je vous dis.


Mercredi matin, je décide d'aller faire un tour en ville. J'enfile mes chaussures encore trempés depuis la veille au soir parce que j'avais oublié de les mettre sous un radiateur, mais je me dis tant pis, c'est déjà une chose que la pluie n'aura pas haha, et je sors, le rire triomphant (d'ailleurs rien à voir, mais cette veille au soir en rentrant du Penny's, j'ai fait que de la merde, genre tout le trajet en oubliant d'allumer les phares, et à cause de la buée sur le pare-brise, j'avais légèrement baissé les vitres de la caisse pour me rendre compte le lendemain matin (mercredi donc) que j'avais oublié de les remonter, et comme il a plu toute la nuit... enfin bref). Dehors, je brave cette pluie incessante, ce vent glacial, le tout armé de mon seul parapluie... et tout ça parce que...


La veille, après avoir passé l'après-midi à la médiathèque à discuter de l'avenir sombre et sans promesse qui s'offrait à nous, pauvres étudiants d'EcoG (nan mais normalement on était là-bas pour bosser...), j'accompagnais ma collègue de travail, Nolwenn, à la Fnac, en quête d'un PCG. Sous la pluie, toujours. Arrivés sur place, et après avoir trainassé un peu partout, je me retrouvais en face de l'objet. Une curiosité en soi. Le nouvel album de Bloc Party, Intimacy.
Il fut un temps où j'aurais fnacqué cet album les yeux fermés, sans aucune pré-écoute. Bloc Party fait partie des groupes qui ont changé et égayé ma vie, à l'instar de The Strokes, des Arctic Monkeys et autres Smashing Pumpkins. C'était avec Silent Alarm en 2005. Et puis il y a à peu près un an, vint le drame, la bande à Kele prend un virage à tendance electro-dance avec Flux. Je suis perdu. Le monde s'écroule. Puis la sortie de Mercury m'achève durant cet été. Bloc Party, c'était fini...
Et puis voilà, ce mardi soir, jour de pluie, je me retrouve en face du CD. La curiosité l'emporte sur la crainte d'une énorme déception, je le saisie et le place sur une borne d'écoute... Les deux premières pistes sont à la limite de l'audible et se ressemblent beaucoup, l'une d'elles est Mercury évidemment. Et merde. Puis vient la troisième piste, plus plaisante déjà. Rassurant... Puis au bout d'une rapide écoute des 13 morceaux, de quelques mélodies pop et riffs rageurs, le soulagement. L'album a l'air plutôt correct. Suffisamment pour venir chez moi.
Mais au moment où je jette un coup d'œil sur Nolwenn qui occupe la borne à ma gauche, je me dis que tiens, j'ai pas assez d'argent sur moi...


Après plusieurs tours sur ma chaîne... l'album est pas excellent, mais quand même assez bien. Même si y'a des sonorités, genre alarmes, voix oppressantes, qui font que l'atmosphère de l'album est grave stressante. Et j'ai pas besoin de ça en ce moment...

Au bout de 5-6 écoutes, Mercury devient à peu près audible. Mais j'arrive plus à me la sortir de la tête.

dimanche 26 octobre 2008

What New York used to be.

Et donc, je suis en vacances là... Enfin bon, pas vraiment.

J'ai pas fait de découvertes musicales vraiment excitantes ces derniers temps. Ni de grandes expériences culinaires... Pas de musique, pas de bouffe... nan mais je vais quand même trouver de quoi faire un article , vous inquiétez pas. (mais QUI s'inquiète?...)

Hier soir, dans un moment d'intense léthargie, j'ai maté Revenge Of The Sith. C'était encore assez émouvant (au bout de la septième fois...). Rien d'autre à ajouter. J'aurais pu faire un putain d'article si j'avais eu un blog à l'époque de la sortie du film, mais là... nan. En fait, faudrait que j'arrête de tout le temps regarder les mêmes DVD quand je m'emmerde et que je me force à piocher dans ceux que j'ai pas encore mater, genre y'en a quand même une dizaine... Sinan, il faudrait que j'aille au ciné aussi, voir Tropic Thunder (seul s'il le faut...). Et Hellboy II aussi. Et le dernier Woody Allen aussi, peut-être. Mais aussi et surtout Quantum Of Solace (Daniel grrr...). Et aussi High Sc... nan rien.

Sinan, seul fait marquant de la semaine: j'ai un mini Batman en plastique. C'est mon chevalier des temps modernes, mon gardien de la nuit, mon ange noir, mon, mon...

Oui, ma vie est un peu vide de sens.

vendredi 17 octobre 2008

Arkham Asylum.

Aujourd'hui, j'ai passé la journée avec 7 pauvres cookies dans mon estomac...

Ce matin, mon orale d'anglais était à peu près audible, il parait, donc ça va...
Cet après-midi, j'ai passé deux heures de culture pop à faire des imitations vocales du Joker assez minables (non, j'en ai pas encore fini avec ma période The Dark Knight en fait...). Ah, et j'ai aussi réussi à assommer une mouche à main nue... ouais, c'était un assez bonne journée quoi...

A part ça, j'ai prévu de passer le weekend à lire des comics et faire le geek. Nan mais rends-toi compte cher lecteur (toujours moi donc), depuis le début du mois j'en ai acheté 7 ou 8 et j'en ai encore lu aucun... nan mais c'est dingue je veux dire. Je bosse trop... Mais bon, je pense que découvrir comment les Avengers vont en découdre avec Hood et son organisation criminelle va m'aider à relativiser sur mon dur labeur...

Sinan, dans les bonnes nouvelles qui ont illuminé ma semaine, j'ai trouvé le moyen de transférer la musique de l'iPod à mon PC! YOUKOUYI!! Ça fait que je peux récupérer environ un tiers des 20 Go de musique que j'avais perdu en formatant mon PC. Pas de doute, c'est une belle revanche sur la vie.

Pendant ce temps, dans le monde merveilleux de la musique...
J'écoute en boucle Roots & Echoes de The Coral et All Things Must Pass de George Harrison. Sinan le dernier Oasis est très très bien, plus je l'écoute et plus je l'aime. Et Loyalty To Loyalty des Cold War Kids aussi. Voilou voilou.


vendredi 10 octobre 2008

Dazed & confused.


Cet après-midi, j'ai vécu une expérience humaine assez bouleversante. Voire traumatisante.

Aux alentours de 16h30, je quitte la médiathèque (où j'ai réussi à finir ma synthèse sur la globalisation financière) et me traine jusqu'à la place Leclerc pour prendre mon bus ligne 3, direction Chamberlière. Le tout en écoutant la playlist que j'avais soigneusement préparé sur mon ami Lando Calrissian.
Arrivé sur la place, ma patience n'est pas vraiment mise à rude épreuve, le bus se pointant au bout de 3-4 minutes. Je me réjouis de n'y voir aucun morveux à l'intérieur puis j'y monte (malheureusement, certains morveux montent avec moi), passe ma carte et m'installe. Mais à peine ai-je le cul posé, quelque chose me perturbe. Ça fait 20 secondes que je n'entend plus aucune mélodie, ni même un riff, ni même une percussion, plus rien, enfin si, des bruits désagréables, des voix, des voix d'êtres humains... Je ne cède pas à la panique, je me dis que ça doit être un morceau un peu long au démarrage genre une ballade... une dizaine de secondes plus tard, toujours rien. Inquiet, je sors Lando de ma poche et là, c'est le drame: LA BATTERIE EST VIDE.
Constat encore plus édifiant: le bus vient seulement de quitter la place, je suis encore loin d'être arrivé chez moi.
Je (re)découvre un autre monde. Un monde bruyant, mais désagréablement bruyant. Garder mes écouteurs dans les oreilles n'y change rien, taper nerveusement du talon sur le sol non plus, j'entends tout. La circulation, les vieilles, les bofs, mais les mômes surtout... J'en peux plus, je souffre...
Deux arrêts sont passés, remplissant un peu plus le bus, mon front est en sueur, je suis à peu près à mi-chemin, je crois avoir fait le plus difficile, la diligence s'approche de l'arrêt qui dessert le collège Jean Zay... Et là, c'est le (deuxième) drame: des tas de ptits merdeux trainent autour de l'arrêt. Comme je suis assez perspicace, je devine assez facilement qu'ils attendent l'arrivée du bus (oui, bon)... MON bus. C'en est trop, je me demande s'il n'est pas préférable de descendre à cet arrêt et continuer à pied, mais, paralysé par la peur (la flemme aussi), je reste finalement sur mon siège...
Le bruit s'intensifie, triple de volume. Les commérages fusent, les brimades, les injures aussi. Ça en devient assourdissant. J'essaye de faire abstraction en focalisant toute mon attention sur le chewing-gum collé au siège devant moi, en vain. Dans un moment de lucidité, je me dis que je devrais peut-être en tuer un pour me calmer, et puis il servirait d'exemple (c'était peut-être un moment de folie en fait, avec du recul...). Mais au moment où je m'égare dans des envies de meurtre , je sens que le bus monte. Il entame une cote, celle qui aboutit à mon arrêt, la cote salvatrice! (n'ayons pas peur des mots).

Dans un élan de passion imbibé d'espoir: je tends mon bras et appuie sur le bouton demandant l'arrêt, demande poliment au vieux monsieur de se lever pour que je puisse atteindre la sortie, me lève, m'extirpe de cet enfer sonore, puis enfin sors du bus...
Je marche tranquillement vers mon quartier paisible. Le monde devient plus calme. Trop calme...

"En... deux... Euh... Alexandre.
- Euh... Agoraphobe?
- Gagné."

mardi 7 octobre 2008

Apocalypse please.


Bon ben là, tout de suite, à chaud, je dirais que... Je suis fatigué hein. Et que non, ça va pas du tout. Rien ne va. C'est le bordel. "Je ne suis pas le Jedi que je voulais être". J'ai trop de boulot. J'ai pas encore fait ma synthèse sur le cycle de Doha (qui, après réflexion, n'avait rien à voir avec les Gardiens d'Oa...). Ni celle sur la globalisation financière, ni celle sur la crise. Ni, ni... J'ai rien fait en fait. Il faudrait que je les fasse. Mais ça me fait chier. Mes études me font chier. Les gens aussi. Tout me fait chier.

jeudi 2 octobre 2008

I'm a shooting star leaping through the sky...



Aujourd'hui ça va.
C'est pas pour dire qu'avant ça allait pas hein mais en fait si, ça allait pas, en fait. J'aurais pu vous le conter dans un magnifique article sombrant dans le pathos, l'essentiel de mon vocabulaire émotionnel étant basé sur 6 saisons Dawsonniennes, mais j'ai décidé de vous épargner. Et puis maintenant donc, ça va mieux. Enfin, j'en suis pas au point de faire ma Freddie Mercury braillant Don't Stop Me Now dans la rue. Ma vie n'a toujours aucun sens, mais je le vis b... je le vis quoi. De plus, tout le monde autour de moi veut mourir, TOUT EST NORMAL. Oui alors en fait, j'ai maté Adam's Apple y'a pas longtemps sur Arte et j'ai décidé de faire comme le personnage de Mads Mikkelsen: Je nie tous mes malheurs en bloc (et bah ça marche plutôt bien).

Je m'imprègne petit à petit de la monotonie facqueuse. Mais c'est assez violent quand même. Et complètement inintéressant. MAIS je suis hypermotivé. Pour pouvoir enfin me barrer de Valence, en fait...
Sinan, mes envies à court terme se résument essentiellement à des Chupa Chups parfum milkshake à la fraise et à des Pim's.




Autre chose inintéressante à raconter, j'ai à peu près la même coupe que Javier Bardem dans No Country For Old Men... Bon ben je dirais que c'est un choix de vie hein. Et puis je me suis rasé aussi (au bout de 2 mois et demi...). Et bien personne ne l'a remarqué, ni mes collègues de bureau, ni même mes propres géniteurs, absolument personne. C'est à en devenir dingue. Parce qu'en fait, ça me rappelle un film dont j'avais seulement vu la bande-annonce y'a un ptit moment et qui s'appelait La Moustache. L'histoire est étrangement semblable à la mienne et il faut donc absolument que je vois ce film pour savoir comment le héros finit (parce qu'il devient fou, lui).

Sinan, mardi, on a gagné le quiz de l'Irish Pub (on s'occupe comme on peut à Valence...) et les 300€ qui allaient avec donc...héhé. En plus, c'était un spécial "histoire de la mousik" alors t'imagines bien cher lecteur (pour l'instant donc, moi) comment j'ai pu grave briller en société.

En boucle sur ma chaîne: Moonwink des Spinto Band, absolument merveilleux. Je me dois de le répandre jusqu'à vos oreilles. (ça se dit ce truc? Pas sur que ce soit français...)