vendredi 30 janvier 2009

En léger différé, sur les terres de mon échec...

Le forum post-bac à l'IUT donc.
Avec mon ptit blanc de poulet et... Anne Rigollet (la prof de compta, la deuxième mère de Baptiste).

"Eco-gestion?
- Euh... non."

"Euh bonsoir, je peux vous aider peut-être?
- Oui, je voudrais des renseignements sur les langues étrangères appliquées.
- Hum... c'est à coté.
"


"Hey y'en a un qui vient là... ah non."

"Bon, je crois que je vais faire pareil que vous, je vais aller me chercher à manger.
- Euh... Vous pourriez ramener de l'eau aussi...?
- Ha?!... Ben ce sera tout mon cher monsieur ?
"


"(devant une porte électrique qui s'ouvre automatiquement) WoooaaaAAAHHH!"

" Ben tiens regardez la brochure... Vous savez que j'ai mis du temps à faire cette brochure, enfin moi et d'autres collègues, on l'a rédigé... Après bien sur, on a fait appelle à quelqu'un pour la mise en page et...
- Mais arrêtez, vous allez les faire fuir..."


"Et dis, pour rater l'IUT, il faut un peu être un... hein!
- ..."

"Et donc... tu es en terminal... ES?
- Mais arrête de bouffer quand tu lui parles!"

"Et bien, au moins ça valait le coup de venir pour la bouffe!"

mardi 27 janvier 2009

Slumdog Millionaire.


C'est l'histoire de Jamal Malik (Dev Patel). Un jeune indien d'une vingtaine d'années issu des bidonvilles de Mumbai, qui est sur le point de gagner 20 millions de roupies dans la version indienne de Qui veut gagner des millions. Comment un pauvre gamin est-il sur le point de devenir du jour au lendemain multimillionnaire? Comment connaissait-il toutes ces réponses? A-t-il triché? Arrêté par la police avant la dernière question, interrogé, puis torturé, il finit par avouer: il les savait ces réponses. Comment? Il décide alors de raconter sa vie à un policier. Une vie tragique, époustouflante, émouvante, où chaque réponse aux questions correspond à une anecdote, un fait marquant. Il lui raconte son enfance à la fois triste et joyeuse d'orphelin dans les bidonvilles. Son quotidien miséreux et aventureux. Son frère. Ses voyages. Ses rencontres. Et de Latika, la fille qu'il aime et qu'il ne cesse d'essayer de retrouver...


L'histoire est belle. Passionante. Suffisamment émouvante, pas trop, juste ce qu'il faut. Les personnages très attachants (le tout petit Jamal est trop mignon), la musique est bien aussi, le générique de fin vaut le coup d'oeil... Enfin c'est surtout l'histoire quoi. C'est ce genre de film qui te fait aimer le cinéma. Un cinéma un peu naïf certes, mais qui te fait rêver... Aaaah. CE FILM EST UNE MERVEILLE.

(malheureusement, encore une fois, j'ai réussi à convaincre personne de venir s'émerveiller avec moi...fumiers).




lundi 26 janvier 2009

Chúc mừng năm mới!

...

dimanche 25 janvier 2009

Me & Mrs Amblard.

"Bon je vais vous rendre vos copies (...), Alexandre?...
- euh...là.
- So, Alexandre. It was brilliant, reading your copy was so exciting, your English level is excellent, and you're so smart and your hairstyle is sooo beautiful and and...
- euh...Sinkiouberymouch."
... oui, ça s'est passé à peu près comme ça.
Mes chers lecteurs, mon fidèle auditoire, mes ptits canards laqués... je suis fatigué. Commencer les journées facqueuses à 8h pour la finir à maximum 15h, c'est pas très bath quand même. Avoir des problèmes d'insomnie le weekend nan plus aaaaah...

Ce weekend, je reste enfermé dans ma forteresse de solitude. J'ai regardé pour la 48ème fois Retour Vers Le Futur "Encore? Mais qu'est-ce que c'est que ces histoires de pied? Les pieds seraient le point sensible des hommes du futur? C'est peut être dû à un accroissement de l'apesanteur..."

Ce lundi, c'est exploration musicale de Tonight: Franz Ferdinand. Et pure moment d'extase en perspective. Bon, je pense aussi fnacquer The Crying Light d'Antony & The Johnsons histoire d'être sur d'atteindre le paradis pendant quelques minutes. Autres bonnes nouvelles: Un quatrième album de Ben Kweller sort début février et ce même mois, The Strokes rentrent en studiooooOOOO!!!

A part ça, mon manteau sent le chocolat chaud, j'ai envie d'aller voir Slumdog Millionaire, et pendant ce temps, Joaquin Phoenix se lance pathétiquement dans le hip hop.


Les péripéties d'Alexandre en société :

Devant le buraliste...
" ... alors ça fera 4,60 € s'il-vous-plaît.
- ...
- ?...
- Euh.. en fait... je crois que je vais pas l'acheter... euh... j'ai pas pris mon portefeuille héhé...
- Ah?
- Hum...(silence pesant)... Au revoir, bonne journée...
- Au revoir (crétin)."

mardi 20 janvier 2009

85C vs 115A.

On fait de la place sur le bureau, elle y pose son coude, je retrousse ma manche et fais de même en face du sien. Je remue mes doigts pour faire prendre à mon bras une figure imposante. J'essaye d'afficher une certaine décontraction, une certaine confiance, mais à l'intérieur, j'angoisse. J'angoisse devant les répercussions que peut avoir le dénouement d'un tel acte, sa finalité m'est inconnue. Je peux tout perdre. Je fais face, n'y pense pas, fonce. Je la regarde dans les yeux. Je tend ma main vers la sienne et la prend. J'enroule mes doigts autour de son pouce, puis sert un peu, elle en fait de même. Ayant tous deux des mains légèrement moites, du fait qu'elles se serrent l'une à l'autre, elles s'égouttent et laissent apparaitre une petite flaque d'eau sur la surface de la table (c'est n'importe quoi).On se regarde, s'observe.
Elle sourit et commence à exercer une pression sur ma main vers la droite, sa gauche, afin de l'écraser sur la table. J'en fais un peu dans le sens opposé. Je retrouve un sourire moins crispé, le soulagement. Le dénouement ne m'est plus inconnu, je vais gagner. Mieux, je n'aurais même pas à utiliser une de mes techniques vicieuses et fourbes pour parvenir à me fins. Je force pas, je fais durer un peu. Je lui
souris, avec un air niais, un air de winner, puis balaye des yeux la classe, toujours avec un sourire niais imprimé sur le visage. Je fais durer. Nos deux mains tanguent légèrement à droite, puis à gauche. La flaque autrefois naissante, devient un lac, des gouttes débordent de la table et explosent sur le sol. Au bout d'un certains temps, je sens que des forces me lâchent. Anticipant une crampe à venir, j'arrête de faire durer. Je décide de forcer un peu, afin de m'acheminer tranquillement vers une victoire probable...
Et puis là, à cet instant, une étrange sensation. Habitué à un mélange de douceur et de moiteur, je sens quelque chose de plus dure qui se pose sur le dos de ma main. Cela dure à peine la moitié d'un seconde. A peine le temps de me demander ce que c'est, cette chose, ces choses plutôt, s'enfoncent violemment dans ma peau. Elles creusent, déchiquettent, s'enfoncent un peu plus. "aaaAAARGH!!",un hurlement de douleur traverse la pièce. Je jette un coup d'œil sur ma main. C'est une vraie boucherie: Une main, MA pauvre main, avec 3 ongles enfoncés à l'intérieur. Devant ce spectacle sanguinaire, emporté par la douleur, je laisse échapper une grossièreté. Puis seulement au bout d'un certains temps, j'ai le réflexe (quoique du coup, après autant de temps, c'est même pas un réflexe) de retirer ma main, pour mieux constater les dégâts...
Un bout de peau flotte tel un étendard sur le dos de ma main. Je l'arrache, puis la jette sur le sol. Du sang fait son apparition, je commence à tourner de l'œil. Son rire sadique et machiavélique accompagne musicalement la scène.


Et puis vient la question génante: "Mais qu'est-ce que tu t'es fait à la main?"
  1. Je me suis fait mordre par une araigné radioactive.
  2. J'ai éteint un cigare avec ma main.
  3. Je me suis pris un coin de table.
  4. Je me fais violenter par une petite bretonne d'1m62.

lundi 19 janvier 2009

Drame personnel (bis).

J'entre dans une boulangerie avec Mélina...
"Vous avez fait votre choix mesdames?
- !!!
- Ah ben nan pas encore!
- Oh, excusez-moi... monsieur!... Ça vous apprendra à avoir des cheveux longs!
- ..."

vendredi 9 janvier 2009

It's not unusual.


Bon... j'ai appris ce matin que j'étais major de ma promo en anglais ce semestre, ma médiocrité a donc des limites. Nan mais c'est une bonne nouvelle tout de même... enfin vous vous en foutez certes, mais mon amour propre complètement à l'agonie trouve ça cool alors.
En fait, ça me rend un peu nostalgique de l'époque où j'étais un intello dénigré et jalousé par mes petits camarades de classe, de l'époque où on me faisait des croches patte dans le couloir, où on me balançait un ballon en mousse humide dans la gueule, où on me rackettait mon goûter... Enfin bref, tout ça semble si loin maintenant. Aujourd'hui je marche la tête haute et et...
à part ça, j'ai eu la fève tout à l'heure, c'est un peu la journée de la rédemption quoi.


Sinan, pour mettre à l'épreuve mon agoraphobie pendant toute une journée, il y a les soldes. J'ai fnacqué quelques CD le temps de patienter jusqu'à Tonight: Franz Ferdinand... Le magnifique premier album de Damien Rice, O, Sounds Of Silence de Simon & Garfunkel, un live de Cream, The Kinks Are The Village Green Preservation Society et One Hot Minute des Red Hot Chili Peppers...

Ah et j'ai aussi acheté un pull bordeaux...
Nan, je me mets pas à acheter des fringues à tout va, je n'ai pas encore perdu mon âme. C'est juste une période de transition vous voyez... J'en ai pas acheté pendant plus d'un an, et là, j'en achèterais plus pour les deux ans à venir. C'est un genre de renouvellement de cycle (auquel le pull gris survivra haha).

Drame personnel:
J'entre avec Nolwenn dans Camaïeu...
"Bonjour mesdemoiselles!
- ?!!...
- ...
- Oups, désolée. Bonjour monsieur.
- ... c'est pas grave..."
...mais ça fait un peu mal quand même.

mercredi 7 janvier 2009

La célébration de la médiocrité.

Au milieu de l'après-midi... "Chuis réveillé?... et merde... je vais pas me rendormir quand même... Ouuuh, de la neige!!... Quelle heure?...bientôt 16h... Bon, je vais écouter Laurent Ruquier... et rester dans mon lit."

10 minutes plus tard, je suis toujours sous ma couette, cherchant toujours un moyen de m'occuper (autrement que par une sieste). Au bout de quelques secondes, je me lève et me traine jusqu'à mon bureau, mes lunettes sont laissées sur la table de nuit, je suis aveugle, j'ouvre un tiroir, je fourre ma tête dedans pour trouver ce que je cherche, mon carnet de croquis. Je le prend, je l'accompagne d'un porte-mine de 0,3 et d'un bout de gomme, puis me replonge dans mon lit. Trop froid pour rester sur le bureau. Quelques traits plus tard, des visages, des corps... Inexpressifs, statiques... Ça me lasse. J'essaye de penser à autre chose, à ma journée, quelque peu vide en fait. Rien ne m'inspire, me donne envie. Je pense à des visages, des gens, des sourires, des corps... et merde. Je dessine quand même... pour m'occuper. Ça n'aboutit à RIEN. Tout finit à la poubelle...
En ce moment, je suis dans une période "salut-j'arrive-à-rien". Je fais une fixation sur les trucs que je n'ai pas, ou que j'arrive pas à faire et n'arriverais jamais faire. Disons que je fais un peu une fixation sur ma médiocrité...

Sinan, dans les sujets plus graves, engloutir la moitié d'une galette sans avoir la fève, l'année commence vraiment mal les amis.