mercredi 27 mai 2009

Poulet frit.


Un moustique a trouvé mon coude tellement bon qu'il a dû appeler ses potes... J'ai quatres boutons de moustique sur un périmètres de 4 cm... On se croirait au milieu des dunes de Tatooine.

Durant ces deux derniers jours, j'ai consacré six ou sept heures à réaliser un dessin pour me rendre compte, au bout de ces sept heures, que je l'avais foiré. Mais bien comme il faut en plus. Un mauvais alignement des yeux, qui entraine un virement de l'iris de l'œil gauche, qui aboutie à un violent strabisme. J'ai essayé de récuperer ça comme j'ai pu, usant d'ombre (puisqu'il est désormais mon allié) et de trame plus sombre, mais ça n'a fait qu'empirer, j'ai rien pu faire... C'est trop horrible. Quel échec. J'ose même pas vous le montrer j'ai trop honte.
L'enseignement à tirer de tout ça, c'est que je me suis remis à dessiner HAHA. Et oui, fidèle lecteur, c'est la première fois que je parle de mes gribouillages sur ce blog. Durant toute l'année, j'ai assembler des bouts de traits sans aucune inspiration, sur des bouts de feuilles, sans conviction... Mais il y a peu, j'ai retrouvé la foi. Le plaisir du trait bien fait tout ça. Et j'ai même trouvé une muse. Et j'ai même mis à jour mon deviantART. *autosatisfaction*

Sinan ma vie ces derniers temps... ça se résume à... me faire exploser au Heroclix, s'extasier sur les solos guitares de Dinosaur Jr et les écouter en boucle, mater le Festival de Cannes d'un seul oeil, savoir qui me connait le mieux sur facebook, lire les Akira que j'ai choppé à la médiathèque, gagner quelques blind tests épiques (contre de vrais humains, pas sur Massive Music...), glander en soirée, lire ou relire des comics, Marilyn Monroe, s'allonger au parc Jouvet, manger des 280, manger au KFC, manger mal quoi...

Ah et sinan j'ai ma licence. Ce qui est bien quand même...

Muh.

samedi 16 mai 2009

Monsieur Sulu et Capitaine Spock sont sur un bateau...

Bon j'ai passé la semaine à faire le geek dans ma Forteresse de Solitude. Et c'était bien. L'envie de se retrouver seul sans doute, après trop de sociabilité. Fuir la réalité. D'être moins dispersé. Prendre du temps pour moi. S'évader dans d'autres univers (faut que j'arrête d'écrire comme Frank Miller...).
Dans ces autres univers, j'ai assisté.. au combat entre la Justice Society of America et le terrible Gog, aux dramatiques chamboulements que traverse le Corps des Green Lanterns, à la chute et à la renaissance d'Hammerhead, aux coulisses de l'invasion secrète des Skrulls, et à la violente confrontation entre Superman et Arion, le sorcier de l'Atlantide...

En fait, mes seules sorties de la semaine, c'était pour acheter des comics, des mangas, un nouveau serre-tête encore moins viril que le premier, un polo rouge (!)... et aller voir Star Trek. Excellent d'ailleurs. Découvrir une nouvelle mythologie qui m'était jusque là inconnue, c'était assez génial je dois dire. Et puis l'équipage de l'U.S.S. Enterprise est trop cool, le casting est parfait, même si à la découverte de la bande-annonce, j'étais un peu sceptique sur le capitaine Kirk interprété par le "trop beau trop lisse" Chris Pine... mais finalement, il est excellent (de toute façon, on fera jamais pire que Casper Van Dien en matière de gueule-de-niais, qu'on se le dise...). Bref très bon film pour entamer cet été ciné où on va encore s'en prendre plein la gueule (Harry Potter, Terminator Salvation, Transformers: Revenge Of The Fallen, Inglorious Basterds...) Bref, cher lecteur, si tu es en manque de vaisseaux spatiaux, de batailles intergalactiques, de voyages en distorsion, de découvertes de planètes inconnues, de fusillades à coup de pistolets laser, le tout sur grand écran, bref si comme moi, tu te sens un peu vide depuis Revenge Of Sith ... va voir Star Trek. (Ah et je vais emmerder tout le monde cet été avec le salut vulcain, évidemment.)



Sinan je suis dans une période the Shins en ce moment (la musique qui te change la vie...). Mais voilà, je viens d'apprendre que dans ce groupe à la mélodie pop si joyeuse, où chaque morceau est un anti-dépresseur... le chanteur James Mercer a viré le batteur et le claviériste du groupe, c'est horrible, comment un tel drame a pu se produire dans ce groupe si merveilleux??... En quoi peut-on croire maintenant? L'humanité s'effondre...

Bon à part ça, je me suis remis en tête de gribouiller des trucs potables. Des super-héros, des portraits tout ça... Et à vrai dire, j'ai été confronté jusqu'à maintenant, à un obstacle de taille. Ma lampe de bureau n'avait plus d'ampoule et j'avais grave la flemme d'en mettre une, depuis une semaine. Mais c'est désormais chose faite. Quelle soulagement.

Longue vie et prospérité.

mardi 12 mai 2009

The Mesmerising Capuche

C'était il y a une semaine, depuis je n'arrête plus. La fatigue s'accumule. J'ai des hématomes un peu partout. Je suis de moins en moins chez moi. Mes heures de sommeil s'amenuisent un peu plus chaque jour. Il faudra s'y faire. C'est un choix de vie. Je ne peux plus retourner en arrière... Malgré tout ça, la satisfaction. J'ai connu la rédemption. Une révélation. Ma vocation. C'était il y a une semaine...

Ça s'est déroulé dans la nuit du 5 mai. Un mardi. Aux alentours d'une heure. Je trainais avec quelques-uns de mes concitoyens le long du boulevard valentinois. Entre deux éclats de rire, nous luttons contre le froid. Un vent glacial parcourant la ville nous transperce. Nos dents se mettent à claquer. Nos poils se hérissent. L'un de nous risque l'hypothermie, il est en t-shirt. Je lui donne mon sweat zippé à capuche, ma générosité est sans limite. Enfin... Deux minutes plus tard je le lui reprend. Trop froid. Je l'enfile en le mettant sur mes épaules. Sans aucune raison, je ne rentre pas les bras dans les manches, par flemmardise sans doute. Et puis, frappé par un flash, je met la capuche sur ma tête, assombrissant un peu plus mon visage... Cette sensation apparait comme une révélation, une "cape" sur mes épaules, flottant dans l'air, caressée par la brise nocturne, tout devient une évidence dans ma tête. Je commence à marcher d'un pas plus affirmé. Je contracte les muscles de mes bras ballants. Les poings fermés. J'avance. Je commence à bomber le torse. Inutile, ridicule. Mon dos se voute petit à petit, inconsciemment. Je me prend pour l'un d'eux. Encore mieux, je décide que je deviendrais l'un deux. Un justicier de la nuit.

L'omniprésence de la pègre turque et de la diaspora chinoise pourrie cette ville de l'intérieur, et effraie ses habitants. Sans parler des voleurs patentés, des violeurs arriérés, et autres malfrats en tout genre (ah et des cons aussi...). Cette ville a besoin d'un symbole pour éradiquer le crime qui l'habite. J'ai décidé de devenir ce symbole.
Après tout, l'homme chauve-souris n'a pas de pouvoir lui non plus, mais il a l'argent... Après tout, l'homme araignée n'a pas d'argent lui non plus, mais il a des pouvoirs... Hum. Soit, je serai un mélange des deux, sans pouvoir et fauché. Je ne viens pas d'une autre planète, je n'ai pas été choisi par des entités cosmiques, je n'ai pas acquis de pouvoir suite à un accident génétique... Mon nouveau rôle n'est donc pas une fatalité, mais un choix. Mon altruisme et mon envie de bien faire suffiront. Ainsi que ma volonté
Depuis une semaine, j'apprends toutes les techniques de coup bas, lâches, faciles, efficaces. J'apprends à disparaitre dans la nuit noir, à utiliser l'ombre comme un allié, à manier tous les objets du quotidien comme des armes mortels (je me découvre une certaine aisance dans le maniement du parapluie). J'ai infiltré les réseaux de communication de la ville. J'apprends à prendre des poses futiles mais trop cool. Depuis une semaine je me lance dans cette croisade sans fin, sans repos. Lorsque les ténèbres s'emparent de la ville, je suis là, bienveillant, j'arpente les ruelles sordides de Goth... les rues de Valence, et en découvre ses arcanes, ses coutumes nocturnes, ses modes de vie...

Durant cette fameuse nuit du 5 mai, j'ai été confronté à ma première mission, une première bataille dans cette guerre contre le crime. Je devais escorter une jeune femme jusqu'à son domicile à bord de ma... euh... de mon bolide. D'après mes sources, cette femme s'est criblée de dettes auprès des banques de la pègre. Peu commodes. Désormais, ils en ont après elle.
Sur le chemin de la rocade menant jusqu'à chez elle, je suis vigilant, au taquet. La route est semée d'embuches. La demoiselle est sur le siège passager. Cela ne sert à rien de l'inquiéter, la journée a été éprouvante. J'use de subtiles subterfuges. Les projectiles fusent, j'augmente le son de la radio pour éviter qu'elle ne les entendent. J'évite les balles et les mines en feintant une mauvaise conduite, j'essaye de rester impassible face aux multiples menaces qui nous entourent, elle n'a pas l'air de s'en rendre compte, elle chante le long du trajet...
Arrivée à son domicile, elle est saine et sauve. Elle me remercie, je lui répond en citant un classique du cinéma: "Vous n'aurez jamais à le faire" (Batman Begins, ouais chacun sa culture...). Tandis que je la regarde atteindre le seuil de sa porte d'entrée. J'aperçois un individu louche caché au milieu des branches d'un arbre en face de chez elle. Je lui balance une pierre en pleine tête, il tombe de l'arbre, pisse le sang, puis s'enfuit. Un tueur peut-être, un pervers sans doute.
Je m'en vais, regagne mon repère avec le sentiment du devoir accompli, sans pour autant me reposer sur mes lauriers. La croisade dans laquelle je me lance sera longue, très longue, mais...

... Lorsque les êtres les plus vils profiteront de l'obscurité pour s'adonner à leur pires
bassesses,
je serais là.
Lorsque des êtres avides profiteront de la faiblesse des habitants pour s'emparer de
cette ville,
je serais là.
Surgissant de nulle part, je serais amazing, astonishing, incredible...
Je suis le mesmerizing CAPUCHE!
...to be continued.

samedi 9 mai 2009

Brioche au nutella & Dilemme du hérisson.


Aujourd'hui, j'ai passé un ptit bout de mon après-midi à Tasse & Glace. Cet endroit charmant et merveilleux. Un endroit où la tranquillité côtoie l'odeur des gaufres et du chocolat chaud aromatisé. J'adore cet endroit... Cette fois, j'ai pris un sirop à la grenadine (c'est original), pas très envie d'un chocolat... et puis j'ai gouté la brioche au nutella. Délicieux.

Un peu après 17h, je quitte cet havre de paix pour un changement total d'ambiance. Le Navire. Je suis avec Adrien, mon youpin de compagnie (mille pardons). Ça sent le geek à 50 mètres autour de l'entrée. Y'en a partout. Ils rodent. Je sais pas comment le dire. Un geek, même loin des clichés (lunettes, vêtements décontractés voire approximatifs) , ça se voit, ça se sent. Et la queue au gichet du Navire en était plein. Nous en sommes aussi. Réunis autour d'une même passion (inavouable peut-être...): Evangelion 1.0: You Are (Not) Alone (quel titre joyeux).
En résumé, un putain de gosse tête-à-claque et dépressif qui se tape un délire sur les plafonds, Tokyo 3, des Evangelions majestueux, (prononcer Evanguélion, c'est le mec de la Licorne qui l'a dit)
, le dilemme du hérisson, une fille sans pudeur albinos et complètement amorphe, "Han! L'Eva bouge! L'Eva bouge!!"(ouais j'ai jamais vu l'anime en fait), des scènes d'action super fluides, "Je ne comprend pas l'humanité", un cinquième ange assez magnifique, et des scènes de dépressions par paquet de douze, "Si j'échoue, on me déteste. Et si je meurs, tout le monde s'en fout", ... (le condensé des trois premiers tomes du manga en fait). Bon le film est bien, enfin juste pour les fans... Très badant aussi (putain de gamin...). L'animation est très réussie... et la scène finale est assez bandante (le surplus d'émotion grâce à la musique, raaah...).


Bon c'est vrai que je vous ai habitués à plus de sensationnel quand je vous raconte ma vie. De l'extraordinaire, du rêve... mais bon, c'était soit ça, soit un article sur ma dépression actuelle. J'ai décidé, après coup, de vous épargner.

dimanche 3 mai 2009

I can't get a life if my heart's not in it.

Bon ben ça y est, je suis en vacances, depuis 2 jours, raaaaah.
Et en plus mon système digestif va mieux. *autosatisfaction*

Et pourtant, je suis dans une grosse période de bad. J'avance en avenir incertain, ça m'angoisse. J'ai pas envie d'avancer, merde. J'ai pas encore choisi de master. Je me suis encore inscrit nulle part. Je me dirige tout droit en marketing. C'est pas le plus dégueu, ça fait un peu par défaut. Il faut encore que je sois pris. Et pour ça, il faudrait que je commence à faire mon dossier, et il me reste moins de deux semaines, et puis j'ai toujours pas eu mes résultats du tagemage... La meilleure solution serait encore de fonder une microsociété à l'intérieur du rond point du Plateau des Couleurs, en face du Macdo. Loin du poids de la société, mais pas trop loin de la mondialisation quand même (Royal Bacon)... Qui vient avec moi?

Heureusement pour ne plus y penser, je me pose des questions plus cruciales, moins futiles, du genre "Est-ce que je surpasse mon Superman ou pas? Sachant que s'il perd un clic, sa défense passe à 20..." Bon, je veux pas donner l'impression que j'ai pris la grosse tête, auquel cas, je l'aurais déjà écrit sur facebook (ah ben si, c'est fait), mais j'ai quand même fini deuxième du "Tournoi scellé d'Heroclix du 2 mai" avec au passage un poutrage de Florent et de son Green Lantern (tsais, celui qui possède l'arme la plus puissante de l'univers mais qui s'en sert pour faire des tapettes à souris géantes...). Nan mais faut me comprendre, j'ai déjà un peu plus d'estime pour moi grâce à ça, et puis je pensais que ça m'arriverait jamais, enfin si mais pas si tôt. C'est comme avoir plus que Baptiste en analyse financière, on pense que ça arrivera jamais et puis... (Non, me tue pas!).


Sinan l'autre jour, j'ai inauguré mon premier jour de glandage en matant Hellboy II: The Golden Army de Guillermo "je-m'en-vais-faire-Bilbo-le-Hobbit" del Toro. Le B.P.R.D, le prince Nuada, un ectoplasme, le marché des trolls, une divinité sylvestre, Ron Perlman, des créatures hideuses et magnifiques, tout ça... Ce film est génial, de par son univers, sa galerie de monstres, et ses personnages trop cools, son mélange ente action superbement filmé (ce qu'il manque à Christopher Nolan quand même...) et poésie... Du coup, il s'incruste assez facilement dans mon top 5 des meilleures adaptations de comics.


En parlant de comics... mon tas de comics non-lus grossit de plus en plus (je pourrais bientôt faire une piscine de comics et plonger dedans hihi). La faute a des journées intenses en sociabilité, des journées "tiens je viens glander à la fac à 10h alors que je commence à 15h30", des soirées au fin fond de l'Ardèche loin de la civilisation, des journées "tiens on a passé 19h ensemble et on s'est quitté y'a 6h mais on se voit quand même?", des soirées Knacki ball et Starship Troopers, et des journées Heroclix donc..
(où j'ai fini deuxième pour rappel)...