mardi 24 février 2009

Barcelona, c'était...


... 7h de car, las Ramblas, le soleil, 15°C, "Hola! Que pasa por la ciudad?" des kiosques, la faim, l'auberge de jeunesse, une poignée de frites et un cola bugerkingiens, H&M, un serre-tête, la Plaça Reial, des Mojitos, la Sangria, des chinois, des pakistanais, "Cerveza?", des touristes, "Va sucer des bites en enfer!", des gens louches, dormir peu, hésiter à prendre son écharpe, ses gants, son manteau, le musée de l'érotisme, des pakistanais louches, la Boqueria, des pakistanais fourbes, la Manzana de la Discordia, le métro, "T'imagines, y'a des gens qui marchent juste au-dessus de nous!!", des pickpockets pakistanais, des kilomètres à pied, la faim, une fideuà, la sangria, le parc Güel, un donut violet 90% chimique, la fatigue, un fast-food, se faire paki, le commissariat, la fatigue, Montjuïc, Kiki Smith, Joan Miro, le métro, la fatigue, la Sagrada Familia, des kilomètres à pied, el Arc de Triumph, le parc de la Ciutadella, la fatigue, "Oh! you're a famous guy, you're Hiro Nakamura!", de l'eau à 2€ HT, un steak frites, de la pizza, de la sangria, de la liqueur de pêche, "Welcome to The Drunk Elevator!!", une américaine, un canadien, un australien, des argentins,"YATAAAA!!", "25€", un agrippage stratégique, "Nan! on la vend pas!!!", un monologue espagnol, Peter Parker, un gros con, des ptits poils, "Jvais cramer ta mère!", des lourdes chutes, le sol du couloir très crade, dormir trop peu, le port, la plage, la fatigue, s'allonger sur le sable, 17°C, une sole grillée, la terrasse, "YATAAA!", 8h de car, la fatigue, la fatigue, la fatigue...

...et se comporter en bon touriste japonais.





"... les torchons et les serviettes."



dimanche 15 février 2009

The nougatine queen.

Avant, la Saint-Valentin, pour moi, ça voulait dire une intense période de dépression hivernale. C'était cyclique. Une dépression que même la conviction que cette célébration n'est que purement commerciale n'arrivait pas à arranger. Parce que le fait était là. Le 14 février, les personnes en couple affichent un petit sourire d'exaltation, certaines se baladent une rose à la main, elles attendent plus ou moins impatiemment la fin de la journée, parfois s'en plaignent, ou encore s'en lassent. Les personnes seules, elles, essayent d'ignorer, le vivent plus ou moins bien, font parfois profil bas, dépriment, organisent des contre-soirées. Ainsi ce jour là, le monde se divise en deux catégories, les personnes aimées et celles qui sont seules... Je suis dans la deuxième catégorie évidemment.

Mais cette année, ce fut différent. J'ai passé un 14 février merveilleux.

Car j'étais en compagnie de LA PLUS BELLE CHOSE qui me soit arrivé depuis des années. J'ai envie d'être niais, et de vous en parler, un peu. Même si par habitude, je le fais déjà assez régulièrement.
Elle est belle. Éblouissante. Elle me sort de ma monotonie quotidienne. L'avoir à mes cotés est un perpétuel enchantement. Même si je la connais depuis un certains temps maintenant, elle continue à me surprendre un peu plus chaque jour. Elle est imprévisible. Hier encore, c'est comme si je la redécouvrais. Même si c'est un peu complexe parfois, cela ne la rend que plus intéressante. Fascinante. Passionnante. Et rien que pour ces petites choses déjà, j'ai envie de lui dire que je l'aime, alors voila...

Je t'aime mon édition spéciale collector deux DVD de The Dark Knight.


(Sinan hier soir, le resto a fait complet, et mon père a fini par s'exploser le dos... comme quoi on peut pas tout avoir.)

samedi 7 février 2009

I woke with wings from lucid dreams...


Hier, une camarade de classe m'a dit que j'étais bien habillé. (oh?). Je me suis dit que ce genre de chose était suffisamment rare, voire inédit, pour que j'en fasse l'intro de mon article. Voilà, c'est fait.

Sinan, j'ai oublié...

... de vous annoncer (fièrement) que j'ai eu mon semestre.

... de vous prévenir que depuis quelques jours, sur mon blog, une ptite musique surgit de nulle part, si c'est pas merveilleux. En plus de faire chier vos yeux, je fais aussi chier vos oreilles. HAHA.

... de vous parler de Tonight: Franz Ferdinand, qui est l'album le plus excitant que j'ai écouté depuis un bon bout de temps, peut-être même depuis Whatever People Say I Am, That's What I'm Not, une éternité alors. Excitant donc. JOUISSIF!! Cet album, c'est un peu une bénédiction. En douze morceaux pleins de belles paroles, de mélodies entrainantes, de riffs accrocheurs... Il te fait oublié que le temps est gris, que tous tes concitoyens ont une sale gueule, qu'il pleut en diagonale, que t'as froid aux mains, que ton parapluie est trop lourd (ma puissance physique est telle que...), que ton bus pue, que ton manteau sent le coca, que t'as tout le temps faim, et que "sans ambition, la vie c'est trop long".

... de vous dire que Florent a des cheveux crades, que Nolwenn n'en a plus que la moitié, et que Laura fait n'importe quoi avec.

Sinan, vivement Barcelone. A part si on meurt avant.
"Alors imagine, le car est en feu, chuis coincé d'un côté, Penny de l'autre... qui tu sauves?
- Euh... ben j'en sais rien...
- Attends, imagine Penny se met à gueuler "Sauve-moi!! Je porte ton enfant!!!"
- ..."