jeudi 25 décembre 2008

Il n'existe pas...

Alors pour noël, j'ai eu (oui, parce que je suis un blogueur underground qui va à contre-courant des phénomènes de masse...):
  • De Mal En Pis d'Alex Robinson, que je vous obligerai tous à lire une fois que je l'aurais fini
  • Persepolis de Marjane Satrapi, la BD pas le film...
  • ... UN SUPER PORTE CRAYON BATMAAAAAN!!!!
(pas de CD cette année...)




Sinan...

Ça y est. J'ai atteint un état léthargique. C'est la première fois que j'emploie ce mot sur ce blog. Il était temps, il aura fallu attendre 3 mois, pas que j'étais vraiment occupé avant mais...
Tout ça pour dire que je fous absolument rien de mes vacances. Je suis comme "coincé" chez moi. Faut dire qu'en cette période festive, la ville regorge d'êtres humains et c'est très mauvais pour ma santé (comme les fruits). Ils sont partout. C'est horrible. Surtout quand ils me dévisagent. Bon, ce n'est pas un énième article sur mon agoraphobie donc je vais pas m'étendre là-dessus plus longtemps... Mais lire un comics écrasé par une tonne de couettes à coté de mon ami Ozymandias (mon radiateur), c'est à peu près l'idée que je me faisais des vacances de noël. Et étant donné que j'en ai pas eu depuis 3 ans, j'apprécie assez.

Sinan, dans les bonne nouvelles, souviens-toi. Et bien... Captain America is back!!! (oui bon en fait pour pas faire un truc genre tiens il est recussité, ils l'ont quand même laissé mort le Steve Rogers, c'est un nouveau mec derrière le masque...) Et en plus il a flingue. oh?

lundi 22 décembre 2008

Joheunnom Nabbeunnom Isanghannom


Après l'excellent A Bittersweet Life que j'avais vu il y a plus de deux ans, je suis allé voir hier le nouveau film de Kim Jee-Woon que j'attendais depuis qu'il a été présenté à Cannes, The Good, The Bad & The Weird donc.
L'histoire en gros, le Mandchourie durant les 30's, un voleur de train récupère une carte menant à un trésor caché, un tueur à gage est engagé pour récupérer cette carte et un chasseur de prime se lance à la poursuite du tueur pour empocher la prime. S'ajoutent au trio, des gangsters coréens, quelques petites frappes chinoises, et l'armée japonaise, tous en quête de la carte... et ça donne une immense course poursuite bordélique mais très jouissive. Un plaisir régressif. Très esthétique. Hilarant. Des scènes de fusillades rythmées, inventives et superbement filmées. Des plans fixes magnifiques. Des personnages principaux tous aussi cools les uns que les autre (Le Bon surtout, le coté je te bute tout ça avec calme, efficacité et style, je kiffe). Ce film est un pur bonheur. En sortant du Navire, j'avais envie de dégainer un fusil et de tirer sur tout ce qui bougeait sur un rayon de 100 mètres. Régressif quoi.
(t'as vu, j'ai mis le titre coréen, ça fait genre...)


Et sinan, il faudrait que je vous raconte ma vie un de ces jours, vous verrez, elle prend des tournures inattendues et passionnantes (l'art du teasing).

mardi 16 décembre 2008

Une histoire d'Adidas...

En fait, tout commença vendredi dernier, en fin de journée. Mes Campus noires à semelle blanche rendaient l'âme et mouraient la gueule grande ouverte devant la station service. En fait, en marchant de travers, mon pied s'est comme planté dans le sol et l'avant de la semelle s'est totalement détaché du reste de la chaussure...

Étant très fidèle en chaussure, je n'ai chez moi aucune paire de rechange. Devant le fait accompli, et ne voulant pas me presser pour trouver "chaussure à mon pied", je décidais alors de prendre temporairement les Stan Smith de mon frangin, le temps des partiels. Blanches, les Stan Smith. Le lendemain, samedi donc, je sortais de chez moi les Stan Smith aux pieds pour réaliser au bout de 20 mètres qu'elles étaient trop petites. Bref, toute la journée durant, je souffris ma race. "Nan, c'est rien! Pense à pépé qui s'est pris des éclats d'obus durant le Vietnam!". Mais là où ce texte devient intéressant (vous allez voir), c'est que je me rendis compte qu'au final les chaussures blanches, c'était pas si mal. Et pire, j'aimais bien.


...
Du coup, je pense que je vais me pencher sur les Superstar qui faisaient les yeux doux à mon portefeuille l'autre jour.


"Au début des années 80, je me souviens des soirées où l'ambiance était chaude et les mecs rentraient Stan Smith au pied..."

samedi 6 décembre 2008

Nouvelles du front...

Au front, il fait très froid. Et j'aime ça.
C'est peut-être à cause de ma couche de graisse hivernale, que j'entretiens toute l'année en fait, mais j'adore quand il fait froid. J'aime attendre mon bus quand il fait 3°C. Me plaindre. Avoir les couilles frigorifiées. Me plaindre. Avoir les mains fourrées au fonds de mes poches (de mon nouveau manteau). Me plaindre. Avoir une écharpe autour du cou. Me plaindre. Marcher dans la rue la tête rentrée dans les épaules. Et me plaindre encore et toujours... Mais ce que j'aime par dessus tout, c'est d'aller en cours, chaque matin, en luttant contre le vent et la tempête, en souffrant ma race, car je sais qu'au bout du périple, il y a la chaleur humaine de Nolwenn et de mes autres petits camarades de classe qui m'attend... nan je déconne. C'est un radiateur qui m'attend. Même pas un être humain. Un radiateur. Au fond de la salle... J'aime ce radiateur.


Sinan, mes révisions, c'est un peu le bordel. Ce qui était assez prévisible en fait, maiiiiiis on finit toujours par être surpris par l'ampleur de la chose. Bref, je garde mon sang-froid (car c'est ce que Superman ferait, lui), je bosse et puis... on verra bien ce que ça va donner.
Et du coup, j'ai plus d'ami, ni de vie sociale... Haha... Euh, disons que là, au moins, j'ai une excuse...

Durant les brefs moments de répit que daigne m'accorder la vie, je me suis maté pour la 153ème fois Akira, l'ultime chef d'œuvre qui a marqué ma jeunesse complexée, je suis en train de finir la lecture d'X-Men: Messiah Complex et je commence celle de Kiki de Montparnasse que j'ai emprunté à la médiathèque. Je vous dirais si c'est bien. Et sinan, pour les vacances, je prévois de me remettre au gribouillage. Enfin, si mes muses veulent bien.

Poutous, chers lecteurs.