vendredi 26 juin 2009

The heavens are falling down...


C'était hier soir... je rentrais d'une bonne journée de sociabilité, un peu fatigante. Entre les courses à Lidl, les soldes, le désanussage de Florent à PES (tsais.. 9 à 1. Tu t'en souviens hein?), les morceaux de poulet frits du KFC, le sirop de grenadine sur la place des Clercs, "j'appellerai mes enfants Eva-01, Eva-02...", les photos du homard de Nolwenn...
Et puis aux alentours de une heure, un peu plus tôt peut-être. Je rentre chez moi et décide d'aller glander sur mon PC avant de dormir... et puis j'apprends la terrible nouvelle. La mort de Farah Fawcett. Nan je déconne. Enfin, si, elle est vraiment morte. Mais on s'en fout, en fait, parce que...

Michael Jackson est mort.

Enfin "serait" mort quand chuis arrivé chez moi, et puis finalement "est" mort.

Au fond de moi, pendant un ptit moment, j'espérais le plus grand coup marketing du siècle. Michael Jackson annoncé mort. Toutes les caméras du monde entier filmant l'hopital de l'UCLA... et soudain, le mec sort de l'hopital par la grande porte, lève les poings et crie "I'M ALIVE!". Puis il se met à danser, et puis tous les docteurs, infirmières et patients le rejoignent et se mettent à danser comme dans une immense clip... Mais il n'en fut rien. Il était vraiment mort...

Bon inutile de dire que ça m'a fait un choc, et que je le vis très mal. Ça m'a rappelé à quel point j'aimais ce type quand j'étais petit. Je crois même que c'est le tout premier chanteur que j'ai aimé. D'ailleurs, inconsciemment, au moins une fois par an, j'ai une période Michael Jackson (tsais comme des périodes Blur...), ses chansons ont quelque chose de réconfortant, de familier, au-delà de la chanson en elle-même, elles font du bien...
Bon, évidemment, comme je sais pas combien de millions de personnes aujourd'hui, j'ai réécouté pas mal de ses chansons, la larme à l'œil, enfin j'ai plus de lecteur cassette, du coup, mon coffret double-cassettes History, j'ai pas pu... mais j'ai réécouté Thriller en boucle sur Lando Calrissian...

Et puis en regardant durant toute la journée les clips, les documentaires, émissions spéciales, les hommages et les témoignages (parfois inutiles, Gilbert Montagné...), je me suis rendu compte que ce type avait fait quelque chose d'immense, plus extraordinaire que ce que j'imaginais... Il avait créé quelque chose d'universel. Il a touché le monde entier avec sa musique, et l'a peut-être même changé (enfin bon... si quand même). En fait, quand je me suis rendu compte de l'impact qu'a eu ce petit être humain si fragile au final, si perdu, si triste d'une certaine manière mais qui dégageait cette impression d'une si grande humanité, générosité... j'ai trouvé ça beau. Tout ça, juste grâce à la musique.

Et puis après tout ça, le soulagement. Je me suis dit que c'était peut-être pas plus mal comme ça. Après une vie d'une si grande tristesse et 10 dernières années faites d'humiliations publiques, c'est un peu un soulagement qu'il parte à ce moment là, avec le peu de dignité qui lui restait. Et puis, qu'il disparaisse en même temps que l'industrie du disque, c'est symbolique.


mercredi 24 juin 2009

Ils bougent! Ses sourcils bougent!!


L'autre soir, c'était la fête de la musique. En tant qu'amoureux de la musique, de mélodies entrainantes, de riffs accrocheurs... Je suis resté chez moi.

En fait, j'ai passé la soirée devant la télé, entre High Fidelity et Moulin Rouge. J'ai pas pu enregistrer l'un et regarder l'autre étant donné que mon magnétoscope (que j'ai récemment baptisé Erik Magnus Lehnsherr...blague de geek, maintenant j'ai un auditoire capable de les comprendre, sinan pour les autres y'a Google) ne peut pas enregistrer la TNT (damned). Dans l'idéal je pourrais chercher à comprendre pourquoi et essayer d'arranger le truc, mais faut pas oublier que vous êtes sur le blog d'un sac à merde... Hum.
Et donc j'ai alterné névrose obsessionnelle et frénésie visuelle. Pour rappel (car je sais que, cher lecteur, même si tu prend plaisir à suivre ma non-vie, tu ne retiens pas tout), High Fidelity est le seul livre-sans-image que j'ai lu depuis mon bac de français jusqu'à ce jour, hormis les Harry Potter. Bon le film est sympa mais un peu décevant quand même. John Cusack, bon, voilà quoi... En fait, dans le bouquin, je voyais pas le personnage principal aussi chiant et insupportable et ça m'a un peu étonné... et dire que je me retrouve en lui. C'est effrayant.
Bon Moulin Rouge c'était bien mais je l'avais déjà vu... du coup à part pour voir les sourcils de Nicole Kidman qui bougeaient encore à cette époque... enfin bon, j'ai pas tenu jusqu'à la fin. Mais j'ai quand même remis la B.O. du film sur Lando Calrissian. On fête la musique comme on peut hein...

Bon sinan, j'ai fini de lire l'intégrale d'Akira (beuh c'est lourd à porter, quand je les lis j'ai mal au dos... et faut en plus que je les ramène à la médiathèque *souffre d'avance*), et lu Je Mourrai Pas Gibier que j'ai emprunté à Florent (Pleu-Pleu)...
A part ça, je suis toujours à la recherche d'un bouquin (sans image hein) à lire pendant l'été, je sais pas encore trop ce que je veux
. Un bouquin genre "tranche de vie", pas trop dépressif, mais pas de fantastique, j'ai déjà ma ration avec tous ces hommes en collant... comme je m'étais décidé à en lire qu'un seul par an, j'ai pas envie de tomber sur un truc trop pourrave (en fait, cette année, j'en ai déjà commencé un que Nolwenn m'avait passé, Ernestine Ecrit Partout (ça fait 3 mois, toujours pas fini... plus qu'une dizaine de pages ouiii), mais comme c'est plus un recueil de lettres plutôt qu'un roman, on va dire que ça compte pas, on fait comme ça hein? ok? ok...).

En ce moment, je fais un peu de la restauration de mes vieux dessins, enfin, disons des améliorations... En fait, jusqu'à il y a un peu plus de 2 ans, je dessinais uniquement avec un porte-mine, c'était des mines du hb je crois. La variation de ton (passer du clair au foncé,) je la faisais avec un seul type de crayon, à l'arrache quoi.
Et puis vint le jour où je me rendis compte qu'il existait tout plein de crayons avec des graduations différentes 7h 4h h b 2b 5b etc qui permettaient de faire des traits plus ou moins clairs ou foncés. Outre le fait que je me suis senti très très con cette découverte fut une véritable révélation (genre l'arriéré qui découvre qu'on peut faire du feu avec un briquet, alors qu'il a passé sa vie à en faire avec du bois...). La vie semble beaucoup facile depuis ce jour donc. Et donc, il y a pas longtemps, j'ai ressorti ma pochette avec tout plein de vieux dessins fait à cette époque, et vu qu'ils étaient pas dégueu, je me suis mis à les "retravailler".

Sinan c'est bientôt la fête du cinéma, j'ai envie d'aller voir Transformers 2, Looking For Eric, Sunshine Cleaning, Hannah Montana, State Of Play, Les Beaux Gosses, Lascars, Tellement Proches, The Hangover, Coraline, Whatever Works... Bon à part pour Hannah Montana, je cherche des volontaires pour les autres films... enfin dans l'absolu, j'irai quand même tout seul...

Sinan ça se voit que ma vie manque de sens? Et que j'aime les parenthèses aussi?

L'autre jour sur facebook, je vois dans ma liste "d'amis" une fille dont je reconnais pas le nom, je me dis c'est quoi ce bordel itout... je clic sur sa photo pour voir son profil et vois qu'en fait c'était une fille qu'était dans ma classe en 6e et 5e et que d'un weekend sur l'autre, elle avait changé de nom... elle s'était mariée. Pire, survolant les messages de félicitations sur son mur, j'aperçois une fille qu'était dans mon collège aussi, et j'apprend qu'elle, elle a eu un gosse. OUH PUTAIN. Je crois que vous vous en foutez. Mais en fait, c'était pour vous offrir une réflexion personnelle sur le fait que pendant que certaines personnes avancent beaucoup trop vite dans la vie, moi, je fais encore tourner ma règle sur elle-même. La réflexion est à approfondir, mais je viens de me rendre compte à l'instant que dans un mois et demi, j'aurais 22 ans. Et ça putain c'est pas bath. J'en perd l'envie d'écrire...

Le canapé de la Tournerie, ça c'est bath.

(je voyais pas l'article si long... désolé)

vendredi 12 juin 2009

C'est quand que tu me croques?


Hier soir, j'ai regardé et adoré Cashback de Sean Ellis. Un ptit film briton très charmant et très beau (naïf, touchant...). En résumé, Ben Willis, étudiant aux Beaux-Arts et devenu insomniaque après s'être fait largué,décide de travailler la nuit dans un supermarché. Pour lutter contre ses longues heures de travail, il imagine qu'il suspend le temps et contemple le monde en "arrêt sur image". En fait, ce film traduit assez bien certaines pensées qui me traversent l'esprit des fois. Cette fascination pour la beauté, l'envie de pouvoir la contempler, de la reproduire sur papier. Ce film est un peu un fantasme...

En fait, ça m'a un peu fait réfléchir sur ce qui m'occupe depuis des années, gribouiller... Bon, j'ai jamais eu la prétention d'être un bon dessinateur, mes possibilités sont très limitées, je manie maladroitement les crayons de couleurs et je manque cruellement d'imagination... Mais c'est la seule activité qui permet de flatter un peu mon égo, qui me procure un peu de satisfaction personnelle, c'est aussi le plaisir que procure un trait bien fait (du premier coup). En fait, c'est surtout la seule activité où j'arrive à rester concentrer, à m'y consacrer entièrement, même si je prend le temps, je fais des interruptions de quelques heures, j'y replonge facilement tellement ça m'obsède. J'aime aussi l'idée de prendre mon temps, d'y aller avec une extrême lenteur...
Je crois que pour moi, le dessin, outre le fait que ça m'occupe, c'est un moyen de me faire sortir les obsessions de la tête (je suis un peu monomaniaque). D'accoucher sur papier ce qui m'occupe l'esprit, ce qui m'émerveille, me fascine, voire m'obsède. Enfin... visuellement je veux dire, je vais pas dessiner un canard laqué.
En fait, ces obsessions (je devrais peut-être pas mettre "obsessions"...) sont omniprésentes dans ma tête. En permanence, avant, pendant, jusqu'à ce que je finisse le dessin. Une petite libération qui prend la forme d'une saturation.
En fait, ces obsessions, actuellement et depuis quelques années, ce sont surtout des visages, dès que j'en vois un qui m'attire, que je trouve intéressant (hum), j'ai envie de sortir une feuille et un crayon et... (ouais, ça fait un peu cliché). Le dessin permet de les explorer, de prendre le temps de les contempler, d'en voir chaque trait, chaque petit défaut... Malheureusement, je fais face la plupart du temps à un entourage... disons... peu coopératif. Peut-être que je m'y prend mal...
"Je peux te dessiner?
- Euh... nan.
- ..."
D'où ce fantasme de pouvoir mettre le monde en arrêt sur image...

Évidemment, j'ai toujours préféré représenter la beauté féminine, objet de fascination ultime venant avec l'adolescence (vas-y, passe pour un cinglé, enfonce-toi)... Nan mais sinan j'ai aussi d'autres obsessions (vas-y, essaye te te rattraper), comme les êtres super-héroïques, et euh... (raté).

Bon, cet article n'a pas vraiment de sens, je me demande même s'il est compréhensible, j'avais juste envie de parler de ça... d'autre chose que de mon avenir incertains, de mon dramatique raccourcissement de cheveux, de ma crise de sociabilité, du boitier de mon live de -M- qui part en miettes, ou du dernier album de Kasabian.

jeudi 4 juin 2009

Dépaysement & Penélope.


J'ai passé mon weekend dans le trou du cul de l'Ardèche. Et c'était pas genre vers Auchan où c'est déjà assez limite niveau civilisation quand même, c'était encore plus loin... genre où y'a des arbres de partout, aucun poteau téléphonique, des routes pas droites, des brebis qui te réveillent le matin, et genre où y'a des sorcières dans les bois la nuit (il parait...). C'était chez Anthony (sans les Johnsons) à Aurance (j'ai cherché sur Google comment ça s'écrivait parce que c'est pas comme si je matais les panneaux au bord de la route nan plus, et puis c'est pas moi qui conduisait... enfin bref). Et même que sa maison s'appelle La Crotte, ça s'invente pas.
Avant d'arriver là-bas, j'imaginais qu'on boufferait comme à la fin d'un album d'Astérix (ouais mes idées reçues sont assez poussées), genre tous autour d'une grande table géante avec un sanglier bien cuit au milieu... Et ben à un sanglier près, j'avais bon. Bon au lieu de ça, y'avait des tonnes de bouffes, mais vraiment des tonnes hein, et genre super bonnes, et j'ai bouffé comme un gouffre (ouais même les légumes)... En fait, je pense avoir réussi à repousser les limites de l'élasticité de mon bide. Durant deux jours, j'étais plus qu'un ventre avec des pattes. Et c'était bien. (Et bon, au final on est pas parti chasser avec des lances et des tir-à-l'arc mais on a fait de la pétanque à la place, ce qui est bien aussi...)

Sinan, le dimanche au soir, retour à la civilisation. Je nous traine, moi et mon ventre, devant le dernier Almodóvar: Los Abrazos Rotos. Bon chuis pas le plus grand fan du monsieur mais j'ai bien aimé, esthétiquement c'est très beau, "de belles idées" tout ça, mais y'a quand même quelques scènes que j'ai trouvé un peu maladroites, trop expéditives... La musique du film, c'était essentiellement des bruits qui venait de mon bidon, et de celui de Nolwenn aussi, enfin c'était assez gênant lorsqu'il y avaient des blancs pendant le film... hum bref. Depuis ce jour, je fais comme qui dirait une fixation sur la soublime Penélope Cruz. Enfin c'est pas nouveau, je tombe amoureux d'elle à chaque fois que je la vois dans un de ses films. Et puis j'ai envie de la dessiner aussi (pour enfermer son âme à l'intérieur du dessin...), et dans l'immédiat c'est ce que je fais. Depuis 4 jours, totalement coupé du monde extérieur. Mais ça va sinan, je le vis bien.

A part ça, j'ai encore pété mon serre-tête. Certains d'entre vous s'en réjouissent, mais je dis HAHA et heureusement que j'en avais acheté deux la dernière fois. Je sais pas si c'est à cause de ma tête qu'est trop grosse, ou si c'est parce que j'ai trop de cheveux (qui se déploieraient et exerceraient une certaine pression qui pousserait le serre-tête à se fissurer...hum). Au total, c'est quand même mon quatrième en trois mois et demi.... à méditer.