jeudi 30 octobre 2008

Stratégie d'échec.

Bon ben il a encore plu aujourd'hui. C'est déprimant. Quand je sors de chez moi, mes chaussures trouées à la semelle prennent l'eau au bout de 50 mètres, mes chaussettes blanches deviennent grises, et quand je les enlève, mes orteils ont viré au bleu voire gris. Oui, je pense qu'il va falloir amputer...
Je devrais bosser mais j'y arrive pas, ça me stresse, ce temps me fait perdre toute motivation, du coup je passe mes journées à m'emmerder tout seul comme un rat crevé. Déprimant je vous dis.


Mercredi matin, je décide d'aller faire un tour en ville. J'enfile mes chaussures encore trempés depuis la veille au soir parce que j'avais oublié de les mettre sous un radiateur, mais je me dis tant pis, c'est déjà une chose que la pluie n'aura pas haha, et je sors, le rire triomphant (d'ailleurs rien à voir, mais cette veille au soir en rentrant du Penny's, j'ai fait que de la merde, genre tout le trajet en oubliant d'allumer les phares, et à cause de la buée sur le pare-brise, j'avais légèrement baissé les vitres de la caisse pour me rendre compte le lendemain matin (mercredi donc) que j'avais oublié de les remonter, et comme il a plu toute la nuit... enfin bref). Dehors, je brave cette pluie incessante, ce vent glacial, le tout armé de mon seul parapluie... et tout ça parce que...


La veille, après avoir passé l'après-midi à la médiathèque à discuter de l'avenir sombre et sans promesse qui s'offrait à nous, pauvres étudiants d'EcoG (nan mais normalement on était là-bas pour bosser...), j'accompagnais ma collègue de travail, Nolwenn, à la Fnac, en quête d'un PCG. Sous la pluie, toujours. Arrivés sur place, et après avoir trainassé un peu partout, je me retrouvais en face de l'objet. Une curiosité en soi. Le nouvel album de Bloc Party, Intimacy.
Il fut un temps où j'aurais fnacqué cet album les yeux fermés, sans aucune pré-écoute. Bloc Party fait partie des groupes qui ont changé et égayé ma vie, à l'instar de The Strokes, des Arctic Monkeys et autres Smashing Pumpkins. C'était avec Silent Alarm en 2005. Et puis il y a à peu près un an, vint le drame, la bande à Kele prend un virage à tendance electro-dance avec Flux. Je suis perdu. Le monde s'écroule. Puis la sortie de Mercury m'achève durant cet été. Bloc Party, c'était fini...
Et puis voilà, ce mardi soir, jour de pluie, je me retrouve en face du CD. La curiosité l'emporte sur la crainte d'une énorme déception, je le saisie et le place sur une borne d'écoute... Les deux premières pistes sont à la limite de l'audible et se ressemblent beaucoup, l'une d'elles est Mercury évidemment. Et merde. Puis vient la troisième piste, plus plaisante déjà. Rassurant... Puis au bout d'une rapide écoute des 13 morceaux, de quelques mélodies pop et riffs rageurs, le soulagement. L'album a l'air plutôt correct. Suffisamment pour venir chez moi.
Mais au moment où je jette un coup d'œil sur Nolwenn qui occupe la borne à ma gauche, je me dis que tiens, j'ai pas assez d'argent sur moi...


Après plusieurs tours sur ma chaîne... l'album est pas excellent, mais quand même assez bien. Même si y'a des sonorités, genre alarmes, voix oppressantes, qui font que l'atmosphère de l'album est grave stressante. Et j'ai pas besoin de ça en ce moment...

Au bout de 5-6 écoutes, Mercury devient à peu près audible. Mais j'arrive plus à me la sortir de la tête.

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