lundi 13 juillet 2009

Du rock qui va bien au fond de ta maman...

Une heure et demi d'extase pure, de bonheur auditif. Ce fut bandant. Génial...

Mais avant ça, dix heures d'attente interminable... De la poussière jusqu'au fond de tes narines. Une chaleur étouffante seulement atténuée par quelques nuages. Et puis aussi la fatigue, la douleur, la transpiration... le tout avec la moitié d'un paquet de chipsters, quelques biscuits et 20€ de boisson sucrée dans le bidon. Et le pire, des êtres humains, des milliers d'êtres humains. D'un coup, comme ça. Et puis des minets surtout. Se retrouver au milieu d'eux, hum... J'ai souffert ma race.
Avant ça, la sublime infirmière du poste de la croix rouge, dont les vêtements larges laissaient quand même deviner un corps de rêve.
Avant ça, de la musique quand même. Les très surfaits The Kooks, d'abord. Olivia Ruiz ensuite, une présence et une énergie assez incroyable, géniale. Puis petite ambiance rétro, un peu planante, à l'heure où le soleil se couche avec Duffy. Et puis Charlie Winston... Rien à en dire, j'ai eu un moment de passage à vide durant ce concert, pas vraiment accroché, pas vraiment écouté... du coup, repos pour retrouver un peu la forme...


Aux alentours de 23 heures, arrive la tête d'affiche, comme une récompense, un soulagement après ces longues heures de souffrance, ces interminables semaines d'attentes... FRANZ FERDINAND.

Une belle entrée en matière avec Do You Want To, The Dark Of The Matinée... et les morceaux s'enchainent, Ulysses, Auf Achse, Michael, Bite Hard... T'en oublies que t'es à moitié-mort, que tu transpires, que t'as mal aux jambes... Tu chantes à tue-tête, danses comme un autiste. Pendant une heure et demi, il n'y a plus rien d'autre que la musique, les riffs, la batterie, la basse, les synthés, la voix de Kapranos. C'était juste jouissif. Et le final en apothéose, Lucid Dreams (et les 10 minutes de musique électronique qui vont avec... raaaah).
En fait, la sensation qu'on a, j'arrive même pas à la raconter... C'était tout simplement bien quoi.

Bon après ça, la plénitude... un sourire béhat imprimé sur le visage, The Dodoz en fond sonore... puis vient la fatigue. Ensuite le silence, le bronzage et le vide.

Bon Musilac c'est fini. Je fais quoi maintenant?

Dans l'immédiat, je vais commencer à lire Final Crisis...

1 commentaire:

Penny a dit…

Alors jsuis abasourdi, tu as parler d'une fille!!! en plus pour parler de son corps c'est fascinant!! C'est la pemière fois que je t'entend (enfin on se comprends) parler de se genre de choses!!